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10 juin 2010 4 10 /06 /juin /2010 21:54

Si, si, avec la petite larme dans la voiture...

Hier, vers 17h15, plazoleta San Blas, nous avons dit au revoir à ceux que l'on appelle affecteusement "les Danacols".

Nous sommes partis vers Lima et eux retournent à La Paz.

Nous avons vraiment passé trois semaines géniales avec eux : même rythme (pas toujours violent, il faut bien l'avouer...), même goût pour les croissants du Buen Pastor, mêmes délires, même goût pour les almuerzos (avec le petit mal aux tripes qui suit), et désormais même passion pour la belote et le Fanta !

Merci à vous Marie-Laure et Guich', et vivement les soirées Pérou à Paris !

Saqsaywaman (31)

Et pour finir, un lien qui a été notre hymne pendant tout ce temps et qui explique le titre de cet article. L'occasion de rendre hommage aux artistes Boliviens à l'origine bien à leur insu du plus grand tube de l'été...

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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 17:25

Nous sommes restés près d'une semaine à Cusco et dans les alentours. Perchée à plus de 3300m d'altitude, elle était l'une des villes les plus importantes de l'empire Inca. C'est la ville de passage incontournable pour tous ceux qui veulent aller au fameux Machu Picchu. Elle est, par conséquent, très touristique mais elle n'en demeure pas moins jolie.Cusco (81)Cusco (11)Après 2 jours passés à visiter la ville avec Guillaume et Marie-Laure, nous décidons de prendre la direction du Machu Picchu. La solution la plus simple (et la plus chère forcément) est de prendre le train depuis Cusco jusqu'à Aguas Calientes, la petite ville située au pied de la fameuse cité Inca.

Mais, vous nous connaissez, on n'aime pas beaucoup la facilité et l'idée de rejoindre cette cité mythique à bord du train touristique au milieu des gringos ne nous réjouit pas plus que ça.

On opte donc pour la solution alternative, plus compliquée mais plus sympa. On prend un bus tôt le matin (7h) pour Santa Maria un village situé à 5h de route de Cusco. De là, un taxi nous propose de nous emmener à Santa Teresa, autre village un peu plus loin. Jusque-là, tout va bien, c'est facile, mais 500m plus loin, on crève ou plutôt le pneu arrière droit explose...

Machu PicchuMachu Picchu (5)Le chauffeur répare et préfère faire demi-tour pour récupérer une autre roue de secours... dont le pneu est plus lisse que le précédent. Nous voilà rassurés d'autant que l'on a 2 heures de route (de piste) devant nous avec Sébastien Loeb au volant. Un peu plus loin, il pile face à un camion et cale... la voiture ne redémarre pas, problème électrique... coup de fil à son frangin qui doit venir le dépanner... Il réussit à redémarrer finalement en retrouvant un fusible en état.

De Santa Maria, un autre taxi nous emmènera à une passerelle qu'on ne peut franchir qu'à pied.

Machu Picchu (7)En longeant la rivière, on peut constater les dégâts causés par les pluies de janvier.

Machu Picchu (154)Un peu plus loin, on arrive à Hydroelectrica. De là, un train peut rejoindre Aguas Calientes mais il ne part que dans une heure et demie. On décide de terminer à pied en suivant la voie de chemin de fer.

Machu Picchu (19)On arrive enfin à Aguas Calientes, 2h plus tard, à la tombée de la nuit. On se couche de bonne heure car le réveil est prévu à 4h si on veut voir le lever de soleil sur le Machu Picchu le lendemain.

Machu Picchu (29)On a négocié avec le propriétaire de l'auberge mais, rien à faire, il ne voulait céder ses couettes à aucun prix...

On arrive donc au petit matin à l'entrée du site et on espère ainsi pouvoir gravir le Wayna Picchu (montagne jeune en inca, le pic le plus haut sur la photo en dessous). Seuls les 200 premiers arrivés ont le privilège de pouvoir y monter et nous en ferons partie.

Machu Picchu (66)L'impression ressentie en découvrant le site est à la hauteur de nos attentes. On en reste bouche bée. Nous sommes tous les 4 envoûtés par la magie du lever de soleil et des voiles de nuages qui passent lentement sur les hauteurs.

Machu Picchu (44)On continue la visite à travers les ruines des habitations et des temples.Machu Picchu GMachu Picchu (98)Les lamas font également partie du décor et semblent bien habitués aux touristes.

Machu Picchu G (4)On grimpe ensuite au sommet du Wayna Picchu, l'ascension est assez raide mais le point de vue est imprenable.

Machu Picchu (91)La descente est pire car les marches sont toutes petites et glissantes.

Machu Picchu (93)Notre seul petit regret concerne le manque d'informations données aux visiteurs. L'apport d'un guide aurait certainement été judicieux même si beaucoup de leurs explications sont souvent fondées sur des suppositions (car on a tendu l'oreille pour écouter les guides des groupes organisés...)

De retour à Cusco, on visite quelques sites de la vallée sacrée aux alentours en commençant par Moray.

MorayL'architecture du site permet de faire varier les températures à chaque niveau et donc de diversifier les cultures. Les spécialistes supposent que les Incas s'en servaient de cette manière un peu comme un laboratoire (le site ci-dessus est une reconstruction)

Les Salinas près de Urubamba sont composées de milliers de petits bassins alimentés par une source d'eau chaude salée.Salinas (4)La cité de Saqsaywaman est située sur les hauteurs de Cusco. Il s'agit d'un ancien temple Inca qui est devenu une forteresse lorsque les conquistadors sont arrivés.

Saqsaywaman (26)Saqsaywaman (39)Certains endroits sont toujours en cours d'investigation et on ne voit que 20% du site originel.

Saqsaywaman (3) Pour les touristes, le site est plus connu sous le nom de Sexy women, il porte décidément bien son nom.

 

Toujours plus de photos dans l'album Autour de Cusco.

PS : les albums On pense à vous et Mo en voyage ne sont plus sur Flickr mais sur Picasaweb, les liens sur le blog ont été modifiés. Les photos du jour n'ont pas bougé et sont toujours consultables sur Flickr.

 

Bises à tous

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1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 16:47

Nous avons quitté La Paz direction Copacabana, sur les bords du lac Titicaca. A ne pas confondre avec la célèbre plage de Rio, ici il fait trop froid pour les bikinis.

La ville est assez tranquille, il y a autant de gringos dans les rues que de locaux. Le premier soir, nous sommes montés en haut du Cerro Calvario (3966m) pour voir le coucher de soleil. Il y avait des nuages, mais ça valait la peine de grimper : la vue sur la ville est impressionnante et le ciel avait encore de très belles couleurs.

Copacabana (24)Nous avons quitté la ville dès le lendemain pour aller sur la Isla del Sol. Après deux heures de bateau, on arrive au port de Yumani. On trouve une auberge avec une vue pas dégueulasse

Isla del Sol (23)et on part marcher vers le sud de l'île pour voir des ruines. En fait, elles n'en valaient pas la peine, mais le reste de la balade était très bien.

Isla del Sol (26)Isla del Sol (48)et on a fini par prendre l'apéro dehors

Isla del Sol (50)jusqu'à ce qu'on sente des petites gouttes, qui n'ont fait que grossir pendant la soirée et toute la nuit, pour se transformer en grêle le lendemain matin ! L'île ne porte pas très bien son nom... Le soleil serait né ici, mais on se demande bien où il est parti...

Ca finit par se dégager en fin de matinée, on marche donc en direction du nord de l'île pendant environ 4 heures, la plupart du temps sur un chemin pavé dans le style inca.

Isla del Sol (63)Tout au nord de l'île se trouvent des vestiges (table de sacrifice, labyrinthe...) et nous sommes montés au sommet du Cerro Tikani (3936m), juste pour le plaisir des yeux.

Isla del Sol (73)Isla del Sol (86)Nous avons ensuite pris la direction du village de Cha'llapampa, un peu plus au sud, peu de temps avant qu'il ne se remette à pleuvoir !Isla del Sol (92)Isla del Sol (99)Le lendemain, nous avons repris le bateau assez tôt pour pouvoir attraper le bus de 13h30 qui relie Copacabana à Puno, toujours au bord du lac, mais côté péruvien cette fois-ci. Nous avons passé la frontière et obtenu 2 nouveaux tampons sur nos passeports.

De Puno, nous ne verrons pas grand chose, mais ce sera notre point de départ pour visiter deux autres îles. Le premier jour, nous avons pris le bateau en direction d'Amantani et nous avons fait une escale aux îles Uros ou îles Flottantes. Ici, tout paraît bien huilé pour les touristes, à tel point qu'on a des doutes sur le fait que les gens que nous y avons rencontrés vivent vraiment sur ces îles...

Iles flottantes (4)Iles flottantes (10)Nous avons choisi de ne pas passer par une agence et ainsi d'éviter qu'il y ait un intermédiaire entre nous et la famille qui allait nous héberger sur l'île d'Amantani, à deux heures des îles Flottantes. Nous avons donc atterri chez Sebastian et Felicitas et leurs deux enfants Diego et Nely. Il y avait un autre couple d'Américains avec nous pour ces deux jours, Lu Anne et Jake.

Amantani (56)Sebastian a également joué le rôle de guide et nous a amenés en haut de la montagne Pachatata (dieu de la terre) où se trouve un temple qui accueille chaque année une cérémonie où les habitants font des offrandes. La vue était encore une fois très belle et nous avons une fois de plus assisté à un superbe coucher de soleil.

Amantani (32)Amantani (53)Chaque soir, en même temps que les touristes qui se rendent en haut de la montagne, les femmes montent elles aussi pour aller vendre des souvenirs.

Amantani (40)Le lendemain nous reprenons le bateau pour aller sur une autre île, Taquile. Nous y passons peu de temps, mais juste assez pour apprécier la vue et voir des locaux portant des costumes nouveaux pour nous. On remarque aussi qu'ici, les hommes tricotent...

Taquile (18)Taquile (3)Taquile (37)Nous quittons l'île de Taquile pour revenir vers Puno. Nous passerons une nuit là-bas avant de prendre un bus pour Cusco où nous sommes depuis le 31 mai.

 

nouvel album photo "Lac Titicaca"

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24 mai 2010 1 24 /05 /mai /2010 21:48

A la fin du tour dans le Salar, nous sommes arrivés à Uyuni que nous nous sommes empressés de fuir. La ville était très poussiéreuse et peu accueillante.

Nous avons donc pris un bus local, très local même : nous étions les deux seuls "chicos blancos" à bord. Après un trajet typique (route qui secoue et 45 arrêts pour prendre des gens et les entasser dans l'allée...) nous arrivons à Potosi.

On y a passé 4 jours, mais nous n'avons pas pu en profiter autant qu'on l'aurait voulu car Amandine avait une très forte douleur au mollet droit. A tel point qu'on a vu un médecin le premier jour, et qu'elle a eu des piqûres pendant 3 jours.

Lilian s'est donc promené tout seul pendant quelques heures un après-midi et Amandine s'est reposée.Potosi (34)Potosi est une ville minière située à un peu plus de 4000 mètres d'altitude. Il y a quelques siècles, la ville était aussi grande que Paris ou New York grâce à l'argent qui était extrait des mines. Aujourd'hui, l'activité minière est moins importante et la ville a perdu de sa grandeur. Les mines sont ouvertes aux touristes : on peut se promener et regarder les miniers à l'oeuvre, et même faire exploser la dynamite que l'on a achetée en entrant. Nous n'avons pas voulu visiter la mine, pour diverses raisons, Lil est seulement allé jusqu'à l'entrée.

Potosi (14)L'inflammation des jumeaux (ceux du mollet bien sûr...) nous a permis de faire la connaissance de Monsieur René, le docteur qui nous avait été conseillé par l'ambassade. Il s'est avéré être plus chercheur que docteur, mais a tout fait pour nous, y compris le guide : il était tellement content de rencontrer et de pouvoir aider des français, qu'il nous a fait visiter les environs. Nous sommes allés au cañyon de Mondragon et se baigner dans un lac aux sources chaudes dites de l'Oeil de l'Inca.

Mondragon (3)Source TarampayaL'étape suivante est Sucre, la capitale de la Bolivie, bien moins élevée que Potosi, et où il faisait donc un peu plus chaud. Nous avons beaucoup arpenté les rues de la ville, assez européenne au niveau de l'architecture et de la population. Nous avons aussi visité le musée des Arts Indigènes où nous avons pu voir des tisseuses à l'ouvrage et nous sommes montés jusqu'au mirador pour admirer la ville d'un peu plus haut. On a aussi retrouvé Marie-Laure et Guillaume (rencontrés en Patagonie) et avons passé plusieurs jours avec eux.

Sucre (54)

Sucre (29)

Sucre (22)La femme ci-dessus porte le costume traditionnel du village de Tarabuco célèbre pour ses tissages et son marché dominical auquel nous nous sommes rendus. On y trouve de tout, des tissages les plus traditionnels aux chinoiseries les plus modernes. Nous avons passé quelques heures à errer aux milieux de ces couleurs et avons fait quelques achats...

Tarabuco (24)Tarabuco (26)Nous avons quitté Sucre un peu à regrets, car on se sentait bien là-bas, mais La Paz nous attendait.

Nous y sommes depuis presque une semaine et là encore nous avons surtout marché à travers la ville. Elle est construite dans une vallée et s'étend sur les flancs des montagnes aux alentours de manière assez surprenante : on se demande comment les maisons font pour tenir accrochées ainsi à la montagne. La Paz est à plus de 3600 mètres d'altitude et les montagnes qui l'entourent dépassent souvent les 6000.

El Alto (24)La Paz (56)Les Danacols (alias Marie-Laure et Guillaume) nous ont rejoints à La Paz et nous sommes allés ensemble au marché d'El Alto, ville sur l'altiplano qui domine la ville de La Paz et où se trouve l'aéroport le plus haut du monde. Nous pouvons donc dire que nous sommes certainement allés au marché le plus haut du monde. La population d'El Alto est moins aisée que celle de La Paz, car ici, plus on vit en hauteur moins on a d'argent, contrairement à Beverly Hills, car ici il peut y avoir jusqu'à 15 degrés d'écart entre El Alto et le sud de La Paz.El Alto (10)

El Alto (17)Pendant cette semaine nous avons également fêté les 30 ans d'Amandine, et comme pour ceux de Lil, nous nous sommes offert quelques sensations. Nous avons enfourché des VTT pour aller dévaler la "route de la mort" : de La Cumbre (4700m) à Coroico (1200m) sur une route d'une soixantaine de kilomètres dont seuls les 20 premiers sont goudronnés, le tout en un peu plus de 3 heures. Nous étions avec Jay et Sofie (deux Australiens très sympas) et notre guide Jessie.

Death Road (9)Death Road (49)Nous quittons La Paz demain (mardi 25) en direction de Copacabana, au bord du lac Titicaca. Et c'est avec plaisir que nous allons continuer avec Marie-Laure et Guillaume jusqu'au Pérou.

 

Beaucoup plus de photos dans l'album De Potosi à La Paz.

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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 18:18

Nous revoilà après plus de 10 jours sans article, voici un résumé de nos premiers jours en Bolivie à Tupiza et dans le sud Lipez où nous sommes allés, entre autres, voir le salar d’Uyuni.

Nous sommes arrivés le lundi 3 Mai par le sud, dans la ville de Villazon, après un trajet en bus depuis Salta.

trajet Salta-Tupiza (19)

De là, un train nous a amenés tranquillement (5 heures) jusqu’à Tupiza, notre première étape en Bolivie.

trajet Salta-Tupiza (28)En cours de route, nous avons rencontré Anja, une Allemande, et 3 Australiens, Chas, Marty et Doug avec qui nous avons fait une balade à cheval le lendemain.

Tupiza (2)Pour nous 2, cela faisait une éternité que nous n’étions pas montés à cheval, la dernière fois ça devait être des poneys, c’est dire. Malgré ça, on enfourche nos montures et on suit le reste du groupe qui a plus l’habitude.

Tupiza (15)Au lieu de bombes, nos guides nous ont donné des chapeaux. Avec nos chaps, on a l’air de vrais cowboys, d’autant que le paysage ressemble à un décor de western.

Tupiza (39)On passe dans des canyons où poussent les cactus et la couleur de la roche nous rappelle le nord-ouest de l’Argentine.

Tupiza (38)Après 5h de balade, on rentre à Tupiza où on doit réserver notre tour en 4x4 dans le sud de la Bolivie avec nos 4 compagnons de route, et ainsi partir le lendemain.

Nous partons donc le mercredi 5 mai en 2 équipes de 6 réparties à bord de 2 jeeps. Nous sommes avec Stuart et Emily, 2 Américains, Hurbano, el choffer et Agustina, la cocinera. Le tour doit durer 4 jours à travers la région du Sud Lipez et se terminer à Uyuni après avoir visité le fameux Salar.

Les 2 premiers jours, la piste est souvent assez difficile mais les paysages magnifiques. Nous sommes la plupart du temps à plus de 4000m d’altitude, on ne regrette pas nos achats de bonnets boliviens.

Nous avons vu des lagunes de couleurs différentes souvent peuplées de flamants roses.

tour salar, jour 2 - Laguna Verde (1)La laguna verde

tour salar, jour 3 - Laguna Colorada (3)La laguna colorada

Nous avons également  eu la chance de voir les geysers du Sol de Manana à la tombée de la nuit.

tour salar, jour 2 - geysers Sol de Manana (12)tour salar, jour 2 - geysers Sol de Manana (11)Il s’agit du point culminant de ces 4 jours à plus de 4850m.

Le troisième jour, nous passons à proximité du volcan Ollagüe encore en activité, on peut d’ailleurs voir une légère fumée s’échapper.

tour salar, jour 3 - Volcan Ollagüetour salar, jour 3 - Volcan Ollagüe (11)Puis, nous nous engageons à travers le salar de Chiguana. Et là, c’est le drame. La voiture reste embourbée, pas moyen de se dégager, tout le monde descend.

tour salar, jour 3 - Salar Chiguana (1)Amandine venait de dire : « Ici on est vraiment au milieu de nulle part », elle ne croyait pas si bien dire car on ne verra pas une voiture passer.

Pour essayer de dégager la voiture, on va chercher des pierres pour les glisser sous les roues. Le problème est qu’elles sont vraiment très loin sur les flancs de la colline. On y passe l’après-midi mais rien n’y fait, la voiture n’est pas dégagée et la nuit tombe…

tour salar, jour 3 - Salar Chiguana (7)On garde le sourire et le moral malgré le froid. Le matin, les fenêtres sont gelées…à l’intérieur. Dès le lever du soleil, c’est reparti pour aller chercher des pierres…Notre chauffeur se donne toujours autant de mal mais la voiture ne recule que par dizaines de centimètres. Vers midi, on est enfin sorti de là, soit près de 24h plus tard ! On reprend la route épuisés mais soulagés.

tour salar, jour 3 - Salar Chiguana (9)Le dernier jour, on est debout de bonne heure malgré la fatigue pour aller admirer le lever de soleil sur le salar d’Uyuni, plus précisément sur l’île d’Incahuasi, au milieu du salar. Le spectacle est magnifique au milieu des rochers, des cactus et des quelques autres touristes bien sûr qui peuplent l’endroit.

tour salar, jour 5 - Salar de Uyuni (18)tour salar, jour 5 - Salar de Uyuni (9)On continue notre route au milieu du salar et on roule sur le sel. Il s’agit en fait d’un lac recouvert d’une couche de 50cm de sel. C’est l’un des plus grands du monde avec ses plus de 12000km² de superficie. Pendant des kilomètres à travers ce désert blanc, on ne croise ou on n’aperçoit personne malgré les autres jeeps qui font le même tour que nous.

Quelques photos réalisées sans trucage :

tour salar, jour 5 - Salar de Uyuni (74)tour salar, jour 5 - Salar de Uyuni (65)tour salar, jour 5 - Salar de Uyuni (81)tour salar, jour 5 - Salar de Uyuni (73)

On arrive ensuite à Uyuni, ville qu’on a envie de quitter sur le champ. Ce sera dans la soirée avec un bus en direction de Potosi, annoncée comme étant la ville la plus haute du monde aux environs de 4100m d’altitude.

 

Plus de photos dans l’album Bolivie le sud.

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5 mai 2010 3 05 /05 /mai /2010 03:27

Nous sommes en Bolivie depuis le 3 mai, a Tupiza plus exactement. Pas de wifi ici, donc nous sommes dans un cybercafe, ce qui explique l'absence d'accent. Par contre on peut faire tout ça ¿ ñ ¡´n ú

Nous partons demain en compagnie d'une Allemande et de trois Australiens pour une excursion dans la region du Sud Lipez et du Salar d'Uyuni (lien dans la case "Où sommes-nous?"), donc pas d'internet la-bas. Deja qu'il n'y aura ni douche ni electricite dans les deux premiers hebergements... On vous racontera ça des qu'on pourra !

 

Bises a tous.

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